"Tant que le gouvernement n'aura pas ratifié notre proposition, nous maintiendrons la grève", a expliqué une source du conseil d'administration de la SPAC, insistant sur le fait que "le gouvernement n'a pas la volonté d'approuver" la proposition convenue entre la TAP et le syndicat.
L'accord entre la TAP et le syndicat garantit un "remplacement des conditions de travail retirées dans l'accord de 2022".
Dans un communiqué publié par le SPAC, intitulé "Grève en avril si le gouvernement ne ratifie pas l'accord", le syndicat explique que les pilotes ont approuvé la proposition de la TAP pour la révision des conditions de travail des pilotes imposées par l'accord d'urgence temporaire, lors de l'assemblée générale des compagnies pour discuter du protocole proposé par la TAP à la suite des négociations menées avec le syndicat.
"Suite aux exigences présentées par le SPAC, la TAP a préparé la proposition qui a été approuvée par les pilotes, avec la participation (en personne ou par procuration) de 655 membres, avec 341 votes en faveur (50,6%), du Protocole pour la révision des conditions imposées par l'Accord d'Urgence Temporaire", disent-ils.
Le syndicat précise toutefois que "l'efficacité de l'accord dépendait de l'approbation" de l'État actionnaire, en ce qui concerne la TAP, et de l'Assemblée des pilotes, en ce qui concerne la SPAC.
"Comme seuls le SPAC, au sein de l'Assemblée des pilotes, et le Comité exécutif de la TAP sont parvenus à un accord, jusqu'à ce jour, en l'absence de manifestation de l'actionnaire, l'efficacité de l'accord n'a pas encore été atteinte", expliquent-ils, justifiant ainsi la grève approuvée par les pilotes.
Le préavis de grève, pour les 7, 8, 9 et 10 avril, a été approuvé par les pilotes, avec 515 votes favorables (87,1% du total).