Ces informations figurent dans le rapport semestriel de S21sec, qui se présente comme "l'un des principaux fournisseurs de services de cybersécurité en Europe".
Le "Threat Landscape Report", qui donne un aperçu des menaces pertinentes au cours du second semestre de l'année dernière, montre que ces dernières années, les ransomwares sont devenus "l'un des types de cyberattaques ayant la plus grande croissance et le plus grand impact, où les responsables sont principalement motivés financièrement", indique S21sec.
"Le ransomware, après tout, est un business, qui a évolué ces derniers mois vers un modèle de ransomware-as-a-service, où il y a une division de l'expertise des cybercriminels impliqués dans l'attaque et des bénéfices adjacents à son succès, les opérateurs gardant un pourcentage de l'argent gagné par les attaques réalisées par les branches, tandis qu'ils garantissent l'infrastructure pour soutenir l'activité et s'engagent à développer et améliorer les techniques appliquées" , explique Hugo Nunes, responsable de l'équipe Intelligence de S21sec.
La technologie a suivi un total de 1 694 victimes de ransomware dans tous les pays de l'étude - 101 - au cours des six derniers mois et conclut que, "en regardant le nombre de cas pour chaque territoire analysé, les États-Unis sont en tête du classement des plus touchés" par ce type de cyberattaque au dernier semestre 2021, avec un total de 757 attaques.
"Le Royaume-Uni, le Canada, l'Allemagne et la France apparaissent peu après, tandis que l'Espagne voisine, avec 32 attaques de ransomware enregistrées, occupe la huitième place", le "Portugal apparaissant à la 31e place" du total des pays couverts par l'étude.
"Le cryptage des données, l'exfiltration d'informations sensibles et les attaques DDoS [attaque qui envoie de multiples requêtes à la ressource web envahie dans le but de dépasser la capacité du site à traiter plusieurs requêtes, empêchant son bon fonctionnement] deviennent de plus en plus les trois facteurs de pression sur les victimes de ces attaques, dans le but pour ces cybercriminels d'obtenir des gains financiers", explique Hugo Nunes.
Au Portugal, les exemples les plus récents ont été les cyberattaques contre le groupe Impresa et Vodafone, et plus récemment, contre le groupe Germano de Sousa, qui "a été la cible d'une attaque réussie de ransomware, ayant rendu une partie de son infrastructure inutilisable", conclut S21sec.