"Afin de garantir que les citoyens de l'UE puissent exercer leur liberté de mouvement quelle que soit l'évolution de la pandémie, la plénière a soutenu une décision de la commission parlementaire des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures d'entamer des négociations avec les États membres pour prolonger le certificat - qui devait expirer le 30 juin - pour 12 mois supplémentaires", a déclaré le PE dans un communiqué.
L'approbation a eu lieu lors de la session plénière du Parlement européen dans la ville française de Strasbourg, le texte sur le certificat numérique Covid-19 concernant les citoyens de l'UE ayant été adopté par 432 voix pour, 130 contre et 23 abstentions, et le texte concernant les ressortissants de pays tiers devant être approuvé par 441 voix pour, 132 contre et 20 abstentions.
L'assemblée européenne va maintenant négocier avec le Conseil européen pour convenir d'une prolongation immédiate, afin que le texte puisse entrer en vigueur avant l'expiration des règles actuelles.
Évaluation intermédiaire
Dans cette négociation, les députés demanderont toutefois une évaluation intermédiaire de la nécessité de maintenir le certificat numérique Covid-19 de l'UE, qui doit être effectuée après six mois de renouvellement, c'est-à-dire à la fin de l'année, en décembre, en prévoyant la possibilité d'une abolition sur la base des recommandations du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et du Comité de sécurité sanitaire.
Les députés demandent "que la Commission évalue si le système est nécessaire et proportionnel six mois après sa prorogation", indique le communiqué du PE, ajoutant que l'idée est "de limiter la durée du règlement au minimum nécessaire et de l'éliminer dès que possible".
En cause, le certificat numérique européen, preuve de test (négatif), de vaccination contre le Covid-19 ou de guérison d'une infection par le virus SRAS-CoV-2, entré en vigueur dans l'Union début juillet 2021 pour faciliter les déplacements dans l'espace communautaire dans le contexte d'une pandémie.
La décision finale concernant les déplacements appartient aux États membres.