L'ICNF a apporté cette précision à la suite de l'avertissement de l'écologiste Cláudia Sil selon lequel une série de plans de gestion de la ZEC pour l'Algarve comporte de "graves erreurs" en ne tenant pas compte de l'hippocampe dans la Ria Formosa.
Les plans en cours de consultation "seront en vigueur pendant 10 ans", a alerté Cláudia Sil, qui représente les organisations non gouvernementales (ONG) environnementales au sein de la Commission de cogestion du parc naturel de Ria Formosa(PNRF) et du Conseil régional de la Commission de coordination et de développement régional de l'Algarve (CCDR). Selon Claúdia, l'hippocampe présente "de graves problèmes de conservation, nécessitant des mesures de protection spécifiques et urgentes". L'écologiste rappelle que l'hippocampe est inscrit sur la liste des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction.
L'ICNF a reconnu que "l'hippocampe, espèce emblématique du PNRF, ne figure pas dans ces annexes", tout en précisant qu'il est "protégé par le décret-loi n° 38/2021, du 31 mai, qui approuve le régime juridique applicable à la protection et à la conservation de la flore et de la faune sauvages et des habitats naturels des espèces énumérées dans les conventions de Berne et de Bonn". En outre, l'institution publique a noté que l'espèce dispose "d'un régime de protection pour certaines espèces qui ne sont pas couvertes par les annexes de ces conventions, mais qui nécessitent des mesures de protection".