"La décision prise est la bonne car les conditions n'étaient pas réunies pour le transfert des services, des fonctions et des employés. Aucun de ces facteurs n'était garanti, à savoir la négociation concernant les travailleurs", a déclaré à Lusa le président du Syndicat de la carrière d'investigation et d'inspection du service des étrangers et des frontières (SCIF/SEF).
Acácio Pereira a déclaré que le report de l'arrêt du SEF démontre "qu'il s'agit d'un processus complexe".
Le Conseil des ministres a approuvé une proposition de loi visant à reporter le processus d'arrêt du SEF, le gouvernement justifiant cette décision par la nécessité de mûrir les changements prévus, notamment en termes de formation des personnes qui seront chargées du contrôle des aéroports.
Le ministre de l'Administration interne ne s'est pas engagé sur une date pour l'achèvement de ce processus, soulignant que "plus important que le calendrier est de faire en sorte que la transition soit sereine, sûre, pacifique" et avec "l'implication de tous les acteurs".
Le président du syndicat des inspecteurs SEF a estimé, comme il l'a fait depuis le début du processus, que l'arrêt de ce service de sécurité est "une mauvaise décision d'un point de vue politique".
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