La croissance de l'iGaming au Portugal peut-elle rattraper le marché établi du Royaume-Uni ?

Le marché portugais en pleine évolution offre une gamme croissante de machines à sous et de jeux de casino pour les amateurs de jeux d'argent. Les joueurs expérimentés savent déjà que l'utilisation de bonus est un moyen d'augmenter leurs chances en augmentant leur bankroll. Parcourir les dernières offres de tours gratuits sur Gamblizard est un excellent moyen de trouver des marques qui vous permettent de jouer aux machines à sous sans ajouter de fonds à votre compte. Ainsi, si les opérateurs au Portugal veulent créer plus d'engouement, l'utilisation de cette promotion testée et éprouvée est une stratégie parfaite. Dans cet article, nous allons explorer le marché iGaming du Portugal en Europe, en analysant sa croissance, ses réglementations et en le comparant à des marchés plus établis comme le Royaume-Uni.

Le marché des jeux d'argent numériques en Europe

Dans presque tous les États membres de l'UE, à l'exception de la Slovénie et du Luxembourg, les casinos et les paris sportifs en ligne sont légaux. Selon les données disponibles pour 2023, les revenus générés par ce secteur s'élèvent à 42,84 milliards de dollars. La majorité des bénéfices proviennent des paris sportifs, et les projections actuelles indiquent que le marché iGaming générera 60 milliards de dollars d'ici 2029. À l'heure actuelle, 40 % des recettes totales du marché des jeux d'argent proviennent des casinos et des paris sportifs en ligne, ce qui représente une augmentation de 4,58 % par rapport à 2023.

Le Royaume-Uni est en pointe dans ce domaine, car il a adopté très tôt ce modèle économique. Cela dit, l'UKGC a durci sa position au fil des ans pour réduire les dommages causés aux joueurs à risque. En outre, certaines sociétés britanniques ont migré vers Malte et Chypre en raison d'une structure fiscale plus favorable.

La Finlande, la Hongrie et la Pologne ont des exigences en matière de licences qui sont difficiles à satisfaire, ce qui rend la concurrence difficile sur ces marchés. Ils agissent ainsi pour maintenir un monopole d'État dans ce secteur. Le Portugal a connu un problème légèrement différent, que nous aborderons en détail.

D'un démarrage lent à une expansion rapide

Le Portugal a pris une décennie de retard par rapport au Royaume-Uni lorsqu'il a légalisé les jeux d'argent en ligne en 2015. De plus, cette première phase a été entachée par des taux d'imposition élevés et des processus d'octroi de licences compliqués. Un tournant important s'est produit en 2018, lorsque des réformes fiscales ont allégé la charge pesant sur les opérateurs. Cela a conduit à une augmentation du nombre de plateformes agréées, à une plus grande sélection de jeux et à une forte augmentation de la participation des joueurs.

Le revenu des jeux en ligne du Portugal a atteint 266,3 millions d'euros au troisième trimestre 2024, soit une augmentation de 23,7% par rapport au troisième trimestre 2023 et de 1,7% par rapport au deuxième trimestre 2024. C'est un signe clair qu'ils sont dans une phase de reprise et que le marché a un fort potentiel.

Les casinos en ligne ont réalisé un chiffre d'affairesrecord de 175,1 millions d'euros, principalement grâce aux machines à sous qui représentent 80,4 % des mises. Parallèlement, les revenus des paris sportifs ont chuté de 11,7 % par rapport au deuxième trimestre, malgré une augmentation de 11,4 % en glissement annuel. Le nombre de joueurs actifs en ligne a atteint 4,5 millions, avec 269 800 nouveaux enregistrements.

Comparaison des marchés : Le Portugal peut-il rattraper le Royaume-Uni ?

Les joueurs britanniques préfèrent les machines à sous, le poker et les jeux avec croupiers en direct, ce qui fait des plateformes de casino les principaux moteurs de revenus. Les paris sportifs, en revanche, souffrent d'une sécheresse de contenu, puisque certaines compétitions internationales n'ont même pas lieu chaque année. Les jeux de casino sont donc un moyen plus régulier de gagner de l'argent.

Au Portugal, l'obsession du football rend les parieurs actifs, en particulier lors des matchs de la Primeira Liga ou d'autres tournois mondiaux. Cependant, ils pourraient faire mieux. Comme nous l'avons dit, les jeunes participent activement dans cette région. Les salles de casino et les tournois de poker devraient donc bien fonctionner ici.

Restrictions et protection des joueurs : Croissance ou responsabilité

Le Royaume-Uni met la protection des joueurs au premier plan. Des règles strictes en matière de publicité, des limites de dépôt et des programmes d'auto-exclusion contribuent grandement à réduire le jeu excessif. Des contrôles d'accessibilité financière permettent de s'assurer que les joueurs ne parient pas au-delà de leurs moyens.

Le Portugal adopte une approche différente. Les réglementations sont strictes pour les opérateurs - taxes élevées et règles de conformité rigides. Mais en ce qui concerne les campagnes de protection des joueurs, le Portugal n'est pas aussi actif que le Royaume-Uni. Il y a des règles, mais moins d'initiatives publiques pour promouvoir des paris sûrs.

Ces règles façonnent le marché de différentes manières. Au Royaume-Uni, le fait de donner la priorité aux joueurs renforce la confiance, mais cela signifie aussi moins de flexibilité, et certaines entreprises ont du mal à suivre. En revanche, au Portugal, c'est la fiscalité qui fait fuir les opérateurs, plutôt que l'approche centrée sur le client. La demande de paris reste élevée, mais le poids de la conformité et des coûts ralentit considérablement la croissance.

Les leçons que le Portugal peut tirer du Royaume-Uni

Pour rester sur sa trajectoire ascendante, le Portugal doit absolument s'inspirer de la réussite britannique. Tout d'abord, il doit renforcer les campagnes de jeu responsable. Le Royaume-Uni sensibilise activement les joueurs à la sécurité des paris, en utilisant des outils tels que les programmes d'auto-exclusion, les limites de dépôt et les vérifications de l'accessibilité financière. Le Portugal applique les règles, mais ne sensibilise pas autant le public.

Deuxièmement, il devrait repenser son modèle basé sur le chiffre d'affaires en faveur d'un taux d'imposition sur les bénéfices. Le système fiscal actuel est brutal pour les opérateurs, en particulier pour les paris sportifs en ligne. Une taxe basée sur le chiffre d'affaires pourrait stimuler la concurrence en attirant davantage d'opérateurs, ce qui se traduirait par de meilleures offres pour les joueurs. Et qui dit joueurs satisfaits dit bénéfices.

Conclusion

Malgré son succès, le Portugal ne rattrapera pas le Royaume-Uni du jour au lendemain. Les règles et le système fiscal du Royaume-Uni, qui privilégient les joueurs, lui permettent de conserver une longueur d'avance. Pour poursuivre sa croissance, le Portugal doit s'adapter. De meilleures campagnes sur le jeu responsable et un système fiscal plus équitable, basé sur les bénéfices, pourraient attirer davantage d'opérateurs, offrant ainsi aux joueurs un plus grand choix et de meilleures offres. Si le Portugal trouve le bon équilibre, son marché pourra prospérer sans ralentir sa croissance - mais pour l'instant, le Royaume-Uni reste en tête.