Le gouvernement souhaite que les familles portugaises puissent bénéficier, sans limite de temps, de l'exonération de l'IRS sur les plus-values obtenues lors de la vente de leur logement, lorsque celles-ci sont utilisées pour l'acquisition d'un nouveau bien pour leur habitation permanente. Actuellement, les contribuables ne peuvent bénéficier de cette exonération qu'une fois tous les trois ans.

Selon le Jornal de Negócios, cette modification fait partie de la proposition soumise par le gouvernement au Parlement concernant le secteur du logement.

La loi devrait entrer en vigueur le 31 décembre 2023, ce qui signifie qu'elle devrait s'appliquer aux cas qui se sont déjà produits à la fin de l'année dernière. Selon le même journal, cela implique que certains cas peuvent déjà influencer l'IRS de cette année, en ce qui concerne les revenus de 2023, créant ainsi la possibilité qu'il soit nécessaire de soumettre des déclarations de remplacement.

D'une manière générale, on s'attend à ce que, une fois la proposition du gouvernement approuvée, les familles puissent changer de logement aussi souvent qu'elles le souhaitent, en bénéficiant toujours de l'exonération de l'IRS sur les plus-values obtenues, lorsqu'elles sont utilisées pour en acheter un autre.

L'exécutif de Luís Montenegro cherche donc à supprimer certaines restrictions imposées au réinvestissement des plus-values immobilières, dans le cadre du programme Mais Habitação. Le Conseil des ministres a approuvé l'initiative le 27 mai et le document a déjà été transmis au Parlement.

Il est également prévu que la période minimale de détention d'un bien immobilier pour bénéficier de l'exonération de l'IRS sur les plus-values passe de 24 à 12 mois. Cela ne peut se faire, rappelons-le, que dans le cas d'un logement permanent.

La proposition - qui a été présentée comme une demande d'autorisation législative - devra cependant d'abord passer par le Parlement, avec une forte opposition attendue de la part du Parti socialiste (PS), car il prévoit de révoquer les mesures approuvées par les socialistes dans l'exécutif précédent.