"Je pense qu'il s'agit d'un des grands projets de transformation de l'économie portugaise. Nous voulons créer un centre international de biotechnologies bleues qui placera le Portugal à l'avant-garde de la transformation du modèle de développement économique actuel", a déclaré António Costa e Silva.
Le Centre international de biotechnologie bleue sera le fruit de la collaboration entre Galp, la Fondation Oceano Azul, la municipalité de Matosinhos, dans le district de Porto, et la Commission de coordination et de développement du Nord(CCDR-N).
Selon le responsable de l'économie et de la mer, il s'agit d'un "projet de grande ambition".
"L'importance est grande car l'économie bleue, selon les estimations de l'Union européenne, sera d'environ 200 milliards d'euros en 2030 (...) nous voulons attirer entre 5 et 7 % de cette valeur marchande et créer les conditions dans le pays pour générer des revenus allant de 10 à 14 milliards d'euros".
Cette installation sera installée sur les anciens terrains de la raffinerie Galp, à Matosinhos, qui a fermé ses portes en 2020, mais la décontamination du sol n'a pas encore été effectuée.
Pour le ministre, le processus de décontamination des sols "peut être un obstacle s'il n'est pas traité de manière appropriée".
"C'est pourquoi la méthodologie du ministère de l'économie consiste à parler à tous les partenaires et à les asseoir à la même table. Nous devons articuler ces volontés, tout en sachant qu'il existe toujours une carte des risques", a-t-il supposé.
Interrogé sur la manière dont la décontamination du terrain sera effectuée et par quelle entité, le ministre a assuré que "le principe du pollueur-payeur s'applique toujours, l'État n'allouera pas de fonds pour décontaminer le terrain", a-t-il déclaré.
"Galp est parti du principe que la décontamination se ferait rapidement dès lors que les zones sont identifiées", a-t-il expliqué.