Le préavis couvre "tous les vols opérés par easyJet, ainsi que pour les autres services auxquels sont affectés les Cabin Crew (...) dont les heures de reportage se déroulent sur le territoire national à partir de 00h01 le 15 août et jusqu'à minuit le 17 août 2024", précise le préavis qui a déjà été envoyé à la compagnie aérienne et au ministère de l'Économie, selon ECO.
LeSNPVAC considère que l'existence d'un service minimum n'est pas justifiée. Se référant à la législation, le syndicat comprend que, "conformément à ce qui se passe à chaque fois qu'une grève est déclarée dans le secteur du transport aérien, le concept de besoins impératifs est uniquement limité aux régions autonomes des Açores et de Madère, pour des raisons de cohésion nationale et d'isolement des populations pour lesquelles ce moyen de transport est essentiel ; or, étant donné que ces destinations sont exploitées par d'autres compagnies aériennes et compte tenu de la nature et des autres itinéraires exploités par easyJet, nous considérons qu'il n'y a pas de services minimums à fournir".
La structure syndicale représentant les membres d'équipage expose, dans le préavis, plusieurs motifs de grève. Elle souligne "l'insatisfaction ressentie par les membres d'équipage en raison du manque de respect continu et de plus en plus prononcé de leur dignité professionnelle" et "les nombreuses tentatives faites par les membres d'équipage d'easyJet pour résoudre les problèmes d'emploi et financiers, ignorées par la compagnie".
Pour le SNPVAC, "les Cabin Crew ont toujours privilégié le dialogue pour résoudre les conflits de travail", mais "les efforts pour trouver une solution consensuelle sont restés vains".