Une source européenne a déclaré aux journalistes que les sept États membres, comme le Portugal, qui n'ont pas présenté de plans stratégiques actualisés sur l'application de la directive-cadre sur l'eau et de la directive sur les inondations répondront devant la Cour de justice de l'Union européenne(CJUE), à laquelle la procédure d'infraction a été transmise.

"Pour ceux qui n'ont pas encore soumis de nouveaux plans de gestion des bassins hydrographiques ou des plans de gestion des risques d'inondation, nous les avons assignés en justice", a déclaré la source.

La version précédente du plan stratégique est valable jusqu'à ce qu'un nouveau plan soit soumis.

Les rapports en question, souligne la Commission européenne, fournissent des informations précieuses sur l'état des eaux douces et marines de l'UE et sur les mesures prises pour les améliorer, ainsi que sur les mesures visant à réduire les risques d'inondation.

Ils fournissent également des informations spécifiques à chaque pays et des recommandations adaptées pour soutenir les progrès continus et la gestion durable de l'eau dans toute l'Europe.

En ce qui concerne les programmes de mesures prévus par la directive-cadre "Stratégie pour le milieu marin", la Commission européenne a estimé que le plan stratégique national n'était pas suffisant pour aider le milieu marin à faire face aux pressions auxquelles il est soumis.

Dans son rapport, Bruxelles souligne que les eaux de surface de l'UE sont dans un état critique en raison de la pollution.

"Seules 39,5 % des masses d'eau de surface de l'UE sont en bon état écologique et 26,8 % en bon état chimique, le mercure étant l'un des principaux polluants, souligne Bruxelles.

Lors d'une conférence de presse, la commissaire européenne chargée de l'environnement, de la résilience de l'eau et de l'économie circulaire compétitive, Jessika Roswall, a rappelé que "l'eau est une denrée rare", faisant référence à la nécessité de considérer cette ressource naturelle d'une manière différente.