L'information sur le nombre d'avions a été confirmée à ECO par ANA, qui n'a toutefois pas souhaité fournir d'autres informations sur les propriétaires des avions.
Le cas du Boeing 727 stationné à l'aéroport de Faro depuis 2007 est connu depuis longtemps. L'avion, entré en service chez Lufthansa en 1965, appartenait à Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République démocratique du Congo, et avait été saisi à la demande du procureur général de la Cour pénale internationale, qui l'accusait de crimes de guerre. Outre l'avion, une maison à Quinta do Lago, deux voitures haut de gamme et un yacht ont été saisis, selon Público à l'époque.
Le Boeing 727 appartenant à l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba, est stationné à l'aéroport de Faro depuis 2007.
Bemba a été arrêté en 2008 et a purgé une peine de dix ans de prison. Après sa libération, il est retourné en République démocratique du Congo, où il a été nommé en 2023 vice-premier ministre par le président Félix Tshisekedi. Il est actuellement ministre des Transports.
Les deux Airbus A319 sont stationnés à l'aéroport Francisco Sá Carneiro et sont plus récents. Selon ECO, ils étaient exploités par la compagnie portugaise de vols charters White Airways dans le cadre d'un régime ACMI, un contrat de location qui, outre l'avion, inclut l'équipage, la maintenance et l'assurance.
Le concessionnaire a fait part au gouvernement de ses préoccupations concernant ce type de cas, qui, outre le fait qu'il occupe de l'espace sur la piste, représente un problème environnemental. Selon les rapports du Jornal de Negócios et de Público, l'exécutif a l'intention de procéder à une modification du cadre juridique de la concession du service public aéroportuaire à ANA, ce qui donnera au concessionnaire la possibilité d'enlever les avions.
Un avion qui a été stationné "sans interruption" pendant plus de 90 jours au-delà de ce qui était prévu ou qui a une "redevance correspondant à 30 jours d'utilisation" impayée peut être considéré comme étant stationné de manière abusive. La personne responsable de l'avion a 60 jours pour l'enlever.
Dans le cas contraire, l'avion peut être considéré comme abandonné et ANA "décide provisoirement de la susceptibilité de perte en faveur de l'État", plus précisément du Service fédéral des impôts.